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![]() À voir le dessin ci-contre qui présente le Temple de Salomon (détruit par Nabuchodonosor par la suite) on comprend la grandeur et la majesté de ce Temple!
Lorsque Jésus meurt sur la croix, au moment où il expire, un violent coup de tonnerre se fait entendre et le rideau séparant le Lieu Saint du Sanctuaire se déchire en deux du haut vers le bas. C'est un symbole puissant que le Seigneur donne ici à l'humanité. Par l'entremise du Christ Jésus, l'être humain peut désormais s'approcher de Dieu sans aucun autre intermédiaire. Précédemment, c'est le grand prêtre qui seul pouvait pénétrer dans le Sanctuaire où résidait Dieu sous la forme d'une nuée pour présenter le sacrifice du peuple hébreu. En Jésus Christ, Dieu aboli désormais cet intermédiaire puisqu'Il est Lui-même devenu notre intermédiaire. Désormais, le Lieu Saint et le Lieu Très Saint étaient réunis et Dieu le Père devenait désormais accessible en Son Fils unique qui a librement donné Sa vie en sacrifice pour notre salut. C'est une très grande nouvelle et, désormais, l'histoire humaine serait irrémédiablement modifiée, tout comme notre relation avec le Seigneur.
Les « bras » de la croix répondent au joli nom de transepts. Les transepts peuvent accueillir de petites chapelles latérales, des sièges supplémentaires ou des lieux de recueillement. Enfin, le « pied » de la croix est constitué de la nef, c'est à dire, le lieu où les fidèles se rassemblent. On peut dire que la nef et le chœur sont la représentation du Lieu Saint et du Lieu Très Saint du Temple de Salomon. Bien qu'il n'y ait plus de tenture pour séparer ces deux parties, le chœur sera habituellement séparé de la nef soit par une balustrade ou par quelques marches permettant de surélever quelque peu le chœur afin que les fidèles assemblés dans la nef puissent bien voir le déroulement de la célébration dans le chœur. Avant la tenue du Concile Vatican II, les prêtres officiaient de dos à l'assemblée et c'est par la foi que les fidèles adhéraient à la consécration des saintes espèces, alors qu'aujourd'hui, cette étape se déroule face à l'assemblée. Cette photographie intérieur de l'Église Saint-Joseph de Bordeaux présente bien la nette différence entre la nef et le chœur. Ici, le chœur est tout à la fois surélevé de quelques marches et une balustrade créent bien cette démarcation. Dans le chœur officient le prêtre mais aussi tous les autres intervenants durant la célébration : le(s) lecteur(s), le chantre, la chorale et les servants de l'autel, entre autres choses. Dans certaines paroisses, les intervenants laïcs porteront une aube dans le cadre de l'exercice de leur service mais, malheureusement, dans plusieurs paroisses, cette pratique fut abolie.
Derrière le maître-autel se trouve la table du Saint-Sacrement qui accueille le tabernacle. Les cierges que l'on aperçoit de part et d'autre tiennent lieux ici de cierges dominicaux et sont allumés lors des célébrations dominicales. Le tabernacle est un coffre dont la façade est habituellement ouvragée, comme ici. Ils sont habituellement réalisés dans des métaux ou des bois précieux. Dans les églises plus anciennes, ils sont intégrés dans d'imposants retables, comme c'est notamment le cas à la Basilique Notre-Dame de Montréal et dans plusieurs autres Églises, notamment en Europe.
Nos églises étant maintenant électrifiées et disposant de systèmes de son, l'ambon est muni d'un microphone.
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